BONJOUR MES AMIS
Je me sens toujours heureux,
savez-vous pourquoi ?
Parce que je n'attends rien de personne.
Les attentes font toujours mal,
la vie est courte.
Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,
Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des
amis.
Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés.
Ne vis pas la vie à moitié
Ne meurs pas à moitié
Ne choisis pas une moitié de solution
Ne t’arrête pas au milieu de la vérité
Ne rêve pas à moitié
Ne t’attache pas à la moitié d’un espoir
Si tu te tais, garde le silence jusqu’à la fin, et si tu
t’exprimes, exprime-toi jusqu’au bout aussi.
Ne choisis pas le silence pour parler, ni la parole
pour être silencieux.
Si tu es satisfait, exprime pleinement ta
satisfaction et ne feins pas d’être à moitié satisfait
et si tu refuses, exprime pleinement ton refus, car
refuser à moitié c’est accepter.
Vivre à moitié, c’est vivre une vie que tu n’as pas
vécue.
Parler à moitié, c’est ne pas dire tout ce que tu
voudrais exprimer, sourire à moitié, c’est ajourner
ton sourire, aimer à moitié, c’est ne pas atteindre
ton amour.
Etre ami à moitié c’est ne pas connaître l’amitié.
Vivre à moitié, c’est ce qui te rend étranger à ceux
qui te sont les plus proches, et les rend étrangers à
toi.
Quand tu fais les choses à moitié, c’est toi, quand
tu n’es pas toi-même, car tu n’as pas su qui tu étais.
C’est ne pas savoir qui tu es.
Celui que tu aimes n’est pas ton autre moitié,
c’est toi même, à un autre endroit, au même
moment.
Boire à moitié n’apaisera pas ta soif, manger à
moitié ne rassasiera pas ta faim.
Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle
part et une idée exprimée à moitié ne donnera
aucun résultat.
Vivre à moitié, c’est être dans l’incapacité et tu n’es
point incapable.
Car tu n’es pas la moitié d’un être humain, tu es un
être humain.
Tu as été créé pour vivre pleinement la vie, pas
pour la vivre à moitié
(Traduction: Saadane Benbabaali)
Khalil Gibran)
falbaladesfroufrous le 11-02-2018 à 19:57:02 # (site)
bonsoir Cricri. oui, il ne faut pas se contenter que de moitié ! Très jolies tes illustrations. Bonne soirée et bon début de semaine. Bisous doux.
Le temps passe, la roue tourne, les douleurs s'apaisent, les
pensées apportant la souffrance s'estompent, s'espacent
ainsi est l'impermanence en toutes choses.
Parfois, on croit que rien ne pourra effacer nos douleurs,
car ces douleurs nous semblent bien trop fortes, bien trop
présentes, mais finalement nous ne faisons que nous y
accrocher, nous ne faisons que jeter du sel dans nos plaies
pour les raviver et par conséquent, dans un tel état
d'esprit, nous passons à coté des bonnes choses qui se
présentent à nous.
Rien n'est éternel, que ce soient les plaisirs ou les
chagrins. Rien ne peut rester serré dans le creux de notre
main et y demeurer à jamais.
L'essentiel n'est-il donc pas de prendre les choses comme
elles se présentent, de les observer, de se demander
pourquoi elles arrivent et ce que nous avons à en
apprendre, et ainsi, continuer en regardant devant nous ?
Sarva Mangalam.
Le bonheur n’est absolument pas la satisfaction de tous les désirs, tous les philosophes sont d’accord là-dessus ! Quel que soit son âge, obtenir ce qu’on désire apporte un soulagement transitoire qui ressemble au bonheur, mais qui n’est pas le vrai bonheur. Un peu comme quand on se gratte là où ça nous démange, on éprouve un soulagement positif agréable, mais se sentir vraiment heureux, c’est différent ! Et une fois passée la satisfaction immédiate d’un désir, il s’en crée instantanément de nouveaux, c’est inextinguible. L’humain est ainsi fait, il désire ce qu’il n’a pas, mais dès qu’il l’a, il se tourne vers ce qu’il n’a pas encore. Pour rendre votre enfant heureux, ne lui donnez pas tout ce qu’il veut, apprenez-lui à choisir ses priorités, à tolérer la frustration, à limiter ses désirs. Expliquez-lui qu’il y a des choses qu’on peut avoir et d’autres pas, c’est la vie ! Dites-lui que vous, les parents, êtes soumis à la même loi, que vous devez accepter de mettre des limites à vos désirs. La pluie mouille, on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut ! Face à des adultes clairs et cohérents, les tout-petits comprennent tout de suite la logique du monde.
Il existe deux familles de bonheur. Le bonheur lié au plaisir – par exemple faire de la balançoire, recevoir des câlins, manger des bonbons et des bonnes choses, éprouver des sensations agréables… Et le bonheur lié à la maîtrise de nouvelles acquisitions, aux progrès qu’on fait chaque jour dans ses activités, par exemple comprendre comment on fait un puzzle, savoir faire du vélo sans les petites roues, préparer un gâteau, écrire son nom, construire une tour en Kapla, etc. Il est essentiel que les parents aident leur tout-petit à découvrir qu’il existe du plaisir dans la maîtrise, que cela demande des efforts, que c’est parfois difficile, qu’il faut recommencer, mais que ça vaut le coup car, au bout, la satisfaction est immense.
Certes, un enfant épanoui, équilibré, qui va bien dans sa tête, qui est confiant dans la vie, sourit et rit beaucoup avec ses parents et avec ses copains. Mais que l’on soit adulte ou tout-petit, on ne peut pas être heureux 24 heures sur 24 ! Dans une journée, on est également déçu, frustré, triste, inquiet, en colère… de temps en temps. L’important, c’est que les moments positifs où votre enfant est cool, joyeux, satisfait, soient plus nombreux que les moments négatifs. Le ratio idéal, c’est trois émotions positives pour une émotion négative. Les émotions négatives ne sont pas le signe d’un échec éducatif. Accepter qu’un enfant éprouve de la tristesse et soit capable de découvrir par lui-même que sa tristesse peut disparaître et qu’elle ne débouche pas sur des catastrophes est fondamental. Il doit faire par lui-même son “immunité psychologique”. On sait que si on élève un enfant dans une hygiène trop stricte, on augmente le risque d’allergies car il ne peut faire son immunité biologique. Si on surprotège son enfant des émotions négatives, son système immunitaire psychique ne peut pas apprendre à s’organiser.
L’amour inconditionnel et illimité de ses parents est nécessaire, mais pas suffisant pour faire le bonheur d’un enfant. Pour bien grandir, il a aussi besoin d’un cadre. Savoir dire non quand c’est nécessaire est le meilleur service qu’on puisse lui rendre. L’amour parental ne doit pas être exclusif. Les croyances du genre “Nous seuls savons te comprendre, nous seuls savons ce qui est bien pour toi” sont à proscrire. Il est essentiel que les parents acceptent que d’autres adultes puissent intervenir dans son éducation d’une façon différente de la leur. Un enfant a besoin de se frotter aux autres, de découvrir d’autres modes relationnels, d’éprouver de la frustration, de souffrir parfois. Il faut savoir l’accepter, c’est ça une éducation qui fait grandir.
Un enfant heureux a plein de copains
Certes, un enfant qui va bien est généralement à l’aise en société et exprime facilement ce qu’il ressent. Mais ce n’est pas une règle absolue. On peut avoir un style de personnalité différent et être bien dans sa peau. Si les contacts sociaux fatiguent votre enfant plus que les autres, s’il est précautionneux, un peu réservé, qu’importe, il a en lui la force des discrets. L’important pour qu’il soit heureux, c’est qu’il sente qu’il est accepté tel qu’il est, qu’il ait des zones de liberté. Un enfant adepte du bonheur tranquille qui chantonne, se déplace en sautillant, aime jouer tout seul dans sa chambre, s’invente des mondes et a quelques copains, trouve dans sa vie ce dont il a besoin et s’épanouit autant que le leader le plus “populaire” de la classe.
Les parents ont la hantise que leur enfant s’ennuie, tourne en rond, reste inoccupé. Du coup, ils lui organisent des emplois du temps de ministre, multiplient les activités. Quand nos pensées vagabondent, quand on ne fait rien, quand on regarde le paysage par la fenêtre d’un train par exemple, des zones spécifiques de notre cerveau – que les scientifiques appellent le “réseau par défaut” – s’activent. Ce réseau joue un rôle fondamental dans la mémoire, la stabilité émotionnelle et la construction de l’identité. Aujourd’hui, ce réseau fonctionne de moins en moins, notre attention est captée en permanence par les écrans, les activités enchaînées… On sait que les temps de débrayage cérébraux augmentent le niveau de bien-être, alors que la
suroccupation engendre le stress et diminue le sentiment de bonheur. Ne remplissez pas d’activités les mercredis et les week-ends de votre enfant. Laissez-le choisir celles qui lui plaisent réellement, qui lui font vraiment plaisir et entrecoupez-les de moments où il n’y a rien de prévu, des pauses qui l’apaiseront, le calmeront et l’inciteront à faire fonctionner sa créativité. Ne l’habituez pas aux activités “à jet continu”, il ne les appréciera plus et deviendra un adulte dépendant de la course aux plaisirs. Ce qui est, on l’a vu, le contraire du vrai bonheur.
Les études montrent que chez les enfants, la surexposition au stress est problématique, comme la surprotection. Il est préférable que l’enfant soit informé de ce qui se passe dans sa famille, avec les mots simples et dédramatisant de ses parents, et aussi qu’il comprenne que ces mêmes parents font face : la leçon comme quoi l’adversité existe et qu’il est possible de l’affronter lui sera précieuse. En revanche, il est inutile évidemment d’exposer l’enfant aux infos télévisées, sauf si c’est sa demande, et dans ce cas, toujours être à ses côtés pour répondre à ses questions et l’aider à décrypter les images qui peuvent être bouleversantes.
Il est important de lui dire souvent et clairement qu’on l’aime, mais pas forcément de façon quotidienne. Notre amour doit être toujours perceptible et disponible, mais ne doit pas être étouffant et omniprésent.
*Auteur de “Et n’oublie pas d’être heureux. Abécédaire de psychologie positive”, éd. Odile Jacob.
http://www.parents.fr/enfant/psycho/8-idees-recues-sur-ce-qui-rend-nos-enfants-heureux-13856
chrystaledream le 10-02-2018 à 18:39:25 # (site)
Bonsoir, Cricri,
Quel beau texte ! Les enfants ont besoin d'amour et de tous nos soins et de leur apprendre à avoir confiance en soi pour être bien armé face à la vie .
Tes photos sont très belles , elles accompagnent à merveille le texte.
Je te souhaite un excellent week -end avec plein de soleil au coeur;
Bisous;
_____
_______ .|•|_________
_______ .|•|_________
_____,__.|•|_________
____/#|_.|•|__/_____
___(##(_,|•|,_) ))____
___###/ |•|/&&/_____
____##)&___&&(______
_____)#/&&___&&_____
____/#|&&&___.&____
___ (##__&&&_'._)|___
____ ######## //____
_____"+,_____,+"_____
édité le 10-02-2018 à 18:39:38
Fleurdemot le 10-02-2018 à 16:59:33 # (site)
Coucou Cricri,nos enfants et maintenant mes ptits enfants on souhaite toujours qu ils soient heureux,on est là,la vie fait son oeuvre mais j espère toujours ètre là pour tout,ying et yang,bisoux d'apm.
Cette année, il y avait de nombreux touaregs au Sénégal.
Nous avons beaucoup à apprendre d'eux.
La plupart ne sont jamais allés à l'école.
Ils ont une grande intelligence et parlent plusieurs langues.
Ils ne sont pas intoxiqués comme l'homme moderne.
FlorenceMarquise le 10-02-2018 à 10:04:18 # (site)
Bonjour ma petite Cricri,
Belles photos de ce touareg, je trouve ces gens fascinants pour leurs connaissances et leur mode de vie.
J'espère que tu vas bien ? Fernand et moi ça va.Nous avons de la neige et il fait froid, le soleil est là depuis ce matin et ça fait du bien de le voir, marre de la grisaille qui démoralise !
Passes un agréable week-end, à lundi ma douce amie.Gros bisous de nous deux.
Florence
pierrette64 le 09-02-2018 à 21:17:57 # (site)
coucou Cricri ,je suis assez fascinée par ces touaregs qui sont reputés par leur grande sagesse,ça se voit sur le visage de ton ami cette sérénité...Douce soirée et doux weekend gros bisous...
FalbalaRose le 09-02-2018 à 19:45:41 #
Bonsoir Cricri. J'aime bien les Touaregs. Ils sont le peuple noble du désert et leur sagesse est grande. Il est beau ton ami, il a fière allure. Que de bons souvenirs pour toi. Douce soirée et bon week-end malgré le temps neigeux et froid. Bisous doux.
Vos mots d'amitié
FlorenceMarquise le 13-02-2018 à 09:38:36 # (site)
Bonjour ma petite Cricri,
J'aime bien ce texte mais ce n'est pas évident d'être toujours heureux, enfin cela dépend des gens.
Hier tu es allée chez le coiffeur, moi c'était la semaine dernière, mes cheveux avaient besoin d'une coupe.Ils ne veulent plus épaissir depuis plusieurs années alors je les fais couper courts régulièrement, c'est vite lavé et vite coiffé.Par contre je fais la couleur moi-même car celle du coiffeur dure moins longtemps.
Il fait froid et soleil, ça a bien gelé.Ce temps est mieux que la pluie ou la neige.
Bonne journée ma douce amie, gros bisous de Fernand et moi.
Florence
PS : n'oublies pas de mettre le lien de mon blog à la place de "gothique-elegance" :
http://jardin-enchanteur.eklablog.com