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CROYEZ-VOUS A L'ECHEC ?

Croyez-vous à l'échec ? Quelqu'un demanda un jour à Thomas Edison ce qu'il ressentait devant ses échecs répétés : il essayait alors de mettre au point la lampe incandescence et en était arrivé à son millième test infructueux.

Il répondit ceci :

"Je n'ai jamais échoué, j'ai simplement trouvé une autre manière de ne pas inventer l'ampoule électrique." Il réussit finalement en 1878.

Considérons également l'histoire d'un homme dont la vie fut une compilation d'échecs : deux faillites à 31 puis à 34 ans, une dépression nerveuse à 36 ans ; il fut ensuite battu aux élections du Congrès à 43 ans, 46 ans puis 48 ans, puis encore battu aux élections du Sénat à 55 ans et à 58 ans. Il fut enfin élu président des Etats-Unis à l'âge de 60 ans : cet homme s'appelait Abraham Lincoln.

L'échec est une invention de l'homme. On n'échoue que dans sa tête. Il est possible (et même fréquent) de ne pas réussir à faire quelque chose. Si j'abandonne, alors il y a effectivement échec. Si je décide de continuer, alors ma non-réussite est un progrès, une leçon qui me rapproche de mon but.

"Nous n'avons avancé qu'en commettant des erreurs", dit le constructeur américain Richard Buckminster Fuller. L'erreur signifie qu'il faut que je m'y prenne autrement. Ma "non-réussite" m'amène à m'interroger sur mes méthodes : il faut que j'innove.

L'important n'est donc pas de se tromper, mais de tirer parti de son erreur.

Au lieu de se focaliser sur la faute, concentrez-vous plutôt sur le remède. Au lieu de regarder en arrière, concentrez-vous plutôt sur la route à venir. Mettre un terme à son voyage à cause d'une erreur, voilà l'erreur.

Bill gates expliquait pourquoi il recrutait des "perdants". Il a confié le poste de vice-président de sa société Microsolt à un dirigeant dont l'entreprise a fait faillite. Il reconnait également avoir quelques belles gaffes à son actif. Considérer que le succès comme un dû est d'après lui dangereux. Un homme ayant l'expérience de l'erreur sera amené, à l'avenir, à se poser les bonnes questions et donc à mieux travailler.

Tiré du livre :

L'Alchimie du Succès de Benoît Saint Girons